Generic selectors
Résultat exact
Rechercher dans les titre
Rechercher dans les contenus
Rechercher dans les articles
Rechercher dans les pages

A a =

Saint-Eutrope

Située au Cormenier, l’église Saint-Eutrope, construite au 12ème siècle, sera sous le patronage de l’abbaye de Poitiers, mais elle est dans le diocèse de Saintes. Elle le restera jusqu’à la Révolution et au découpage des départements. Elle est consacrée en l’honneur de saint Eutrope, le premier évêque de Saintes, dont le corps repose à Saint-Eutrope de Saintes, autre église confiée par le même duc à Cluny. Et surtout, elle se rattache par son style aux églises de Saintonge. De l’extérieur, en arrivant, il faut admirer le chevet. Des colonnes jumelées, montant jusqu’à la toiture, encadrent les trois baies les plus orientales, tenant lieu d’élégants contreforts. Elles se combinent avec les colonnettes des arcatures et des baies pour multiplier les lignes verticales.

Abside et travée sous clocher ont été classées « Monument historique » le 14 juin 1909. L’église avait été détruite aux deux tiers pendant les guerres de Religion, et ce qui restait de la nef s’écroula en 1721, elle fut réparée en 1743, mais il fallut refaire entièrement la nef au 19ème siècle.

Restauration au 19ème siècle : c’est au curé de l’époque, l’abbé Léon Brisson, aidé par la générosité de quelques familles, que revient le mérite de cette restauration. Monseigneur Pie, évêque de Poitiers, consacra l’église ainsi rénovée, le 4 novembre 1875.

L’église du Cormenier n’avait qu’une petite cloche faite en 1801 (Joannes fecit annum 1801). Une cloche beaucoup plus importante fut offerte en 1877 par Paul Proust, ancien maire de Niort, et par madame Marie Félicité Benoist, veuve de Jules Michaud, qui en furent les parrain et marraine ; elle fut appelée : Maria Lucia Paula.

Renouveau du vitrail : le vitrail connaît de nombreuses réalisations au 19ème siècle. S’y rencontrent art et foi, une foi qui est celle des curés et des familles qui offrent généreusement de l’argent pour les réalisations. Au Cormenier, six vitraux sont offerts par Mme Alexandre, née Alleau, plus connue sous le nom de veuve Lamy ; deux autres le sont par M. de Raismes à l’occasion de la première communion de son fils. A la rosace du mur ouest figurent les armes de Monseigneur Pie.

Sources : www.parvis.poitierscatholique.fr